Les maquettes en papier: fixes ou mobiles.

“…Tout m’invitait à une étrange traduction, proche d’une “poétique du traduire” comme l’écrivait Henri Meschonnic, reliée à l’expérience.
Souvenons-nous que poésie, vient du grec poiein : qui veut dire : faire,
non pas au sens de : faire quelque chose, non, mais au sens de faire : apparaître.

Tel serait l’acte véritable du poiein : déclare Claude Roëls, traducteur.

Alors: O(e)uvrons …”    

 Voir  TEXTES : “Toucher au vif”,  flc. 2020 

Les maquettes en papier mobiles.

Ces ensembles émanent de la page blanche: support de récits.
Les éléments mis en scène, transmuent l’espace scriptural de la feuille en mobilités sculpturales.

Ces petits agencements proviennent de formes découpées dans le papier servant au dessin, à l’écriture.
En grec, un seul mot pour désigner ces deux pratiques: graphéïn.
Elles sont disposées sur un socle tournant, fortement éclairé comme sur une scène de théâtre quand le projecteur est utilisé pour préciser quelque chose. 

Ainsi, le mouvement conjugué à l’éclairage, engendre des potentiels inattendus:
chaque module accompagné de ses semblables, se modifie, formant un cycle d’apparitions et de disparitions de détails révélés.
Leurs présences se déploient entre nuances, métamorphoses et sensation hypnotique “d’éternel retour “.

Les maquettes en papier fixes.

Le papier est mis en forme et sa nature est utilisée comme support allégorique ou en référence à d’autres univers artistiques: littérature, sculpture, philosophie (Brancusi, Melville,Spinoza…).
La texture du papier est utilisée pour renforcer les suggestions et récits reliés à des œuvres mémorielles.
Les matières utilisées font sens dans la proposition: le fil de soi(e), le calque, le papier millimétré…